Pour vous, c'est qui le gagnant du mois de Novembre ?
Chat Brun
20%
[ 2 ]
Chat Roux
40%
[ 4 ]
Chat Tigré
40%
[ 4 ]
Total des votes : 10
Sondage clos
Invité
Invité
Invité
Sam 7 Déc - 11:47
Concours du mois de novembre
Voilà, enfin le sondage va pouvoir être lancé, j'ai reçu 3 sublimes participations avec chacune son propre style et c'est à vous de les départager! (petit avis personnel, je tiens à dire bravo aux 3 participantes car j'ai vraiment apprécié lire vos écris .. Et je tiens m'excuser du retard, j'avais un petit problème de connexion internet.
Spoiler:
18h30 , elle attend sur son balcon,
le nouveau départ est proche ...
❀Règles❀ :
♥ Un minimum de 500 mots (vous allez voir, c'est pas beaucoup quand on détaille bien la situation, la psychologie du personnage etc.. )
♥ Vous devez me rendre votre participation par mp avant le 30 novembre minuit
♥ Si vous avez d'autres questions n'hésitez pas à m'envoyer un mp
❀Participation❀:
Chat Brun
Spoiler:
18h30, elle attend sur son balcon, le nouveau départ est proche... Julie savait qu’en prenant ce vol, sa vie allait changer. Mais, avait-elle vraiment envie que cela arrive ? Maintenant qu’elle y était, elle commençait sérieusement à en douter. Etait-ce une bonne idée de quitter le pays dans lequel elle avait grandit – bien que ça ne soit pas son pays d’origine – pour justement rejoindre ce pays où elle était née. Après tout, elle ne connaissait rien de la Corée, absolument rien, ne serait-ce peut-être que le nom de la capitale ! Elle n’avait que six mois lorsqu’elle avait été adoptée par un couple américain qu’elle avait toujours considéré comme ses vrais parents, et de qui elle était très proche. Mais voilà, il y a de cela trois mois, elle avait reçu un appel anonyme, une femme pleurant au téléphone, le son paraissait très loin, mais Julie avait cru entendre cette femme prononcer « Jun Hee ». Elle n’en était pas sûre, peut-être n’était-ce que son cerveau qui lui jouait des tours, mais les appels avaient continué, tous les jours pendant un mois, puis de plus en plus espacé. Rien d’autre que des pleurs et ce même nom « Jun Hee ». Ce prénom était le sien avant que ses parents ne le changent pour Julie, plus facile à porter dans un pays occidental. La jeune femme en avait donc parlé à ses proches. Ils eurent une longue conversation, elle et ses parents, puis la décision fus prise, Julie partirait pour la Corée et tenterait de retrouver celle qui l’avait appelé, ça ne pouvait être que sa mère, ou en tout cas quelqu’un qui avait un lien avec elle. Ce qui était sûr c’est que cette personne était en Corée, les appels provenaient de là-bas. Il y a quelques semaines, lors d’un nouvel appel, Julie informa la personne de la date et de l’heure d’arrivée de son vol, à l’aéroport de Séoul, et qu’elle l’attendrait. Là, les pleurs s’arrêtèrent, il y eu un silence, puis la femme raccrocha et depuis il n’y eu plus d’appel. Julie se douta alors que la coréenne à l’autre bout du fil comprenait l’anglais. Elle l’espérait vraiment sinon elle se retrouverait seule en Corée, ne pourrait pas facilement communiquer – ne connaissant aucun mot coréen – et aurait fait tout ce long voyage pour rien ! Finalement, avant de recevoir ces appels, jamais Julie n’avait pensé à retourner en Corée et chercher ses origines, cela ne lui avait jamais traversé l’esprit car elle s’était toujours sentie très bien en américaine, auprès de sa famille adoptive et de tous ses amis. Mais maintenant qu’elle en ‘’savait plus’’ elle était comme curieuse se voir ce qui pouvait se cacher derrière tout cela, de connaître un peu plus son histoire, ou tout du moins les six premiers mois de sa vie. Il était maintenant 19h30, Julie se leva, ferma la porte fenêtre de son balcon et quitta son appartement. Le nouveau départ est proche, mais as-t-elle vraiment envie de retrouver ses vrais origines ?
Chat Roux
Spoiler:
Tout est rangé. Tout est propre. Trop propre pour moi qui avais l'habitude de vivre dans un désordre organisé. Les murs sont décrépis, la proprio’ a déjà commencé ses travaux sans attendre que je libère les lieux. Elle me répète pourtant qu'elle ne cherche pas à me mettre dehors, "Mais comprenez, les nouveaux locataires arrivent la semaine prochaine." Alors oui je comprends, je me force tout du moins en essayant de ne pas imaginer un couple d'amoureux qui ferait de notre petit coin de paradis un abri pour leur amour. Mais je ne me leurre pas, on m'a souvent reproché d'être naïve, de m'accrocher a l'impossible et que c'était mon pire défaut. Moi je crois plutôt que c'est une qualité, celle de voir le monde beau, plus beau qu'il ne l'est vraiment. Alors oui, au fond de moi je sais que des gens qui s'aiment vont venir laisser leur empreinte sur la notre, comme nous l'avons laissé sur ceux qui nous ont précédé. Et même si ça me fait mal, je préfère voir le côté jolie de cette histoire ... L'appartement est finalement vide après tous ses allers retours qui m'ont épuisé. Il ne me reste plus que cette petite table en bois sur laquelle je suis appuyée. Assise à mon balcon je vois la fin de journée s'achever doucement en suivant la courbe du soleil. Je me suis servi un verre d'eau, j'ai la gorge sèche mais je suis surtout amère. Amère de devoir partir. Ici j'ai mes repères, je me suis créé un cocon qui aurait été capable de me protéger de tout, enfin c'est ce dont j'étais persuadée mais je me suis trompée quelque part je crois. Dehors le soleil est chaud sur ma peau mais il n'arrive pas a me réchauffer. Je ne dirais pas que j'ai froid. Non en fait je crois que je ne ressens plus rien, comme si j'étais anesthésiée. Je ne m'en plains pas. Je sais que c'est plus facile comme ça, au moins pour un temps. J'ai conscience de me voiler la face mais qui n'a jamais rêvé de faire pause rien qu'une fois dans sa vie ? Je ferme les yeux pour sentir le vent glisser sur mes joues. Je me souviens de ce temps que nous passions enlacer sur ce balcon. Aujourd'hui le vent remplace ta main et j'ai encore du mal à empêcher mon cœur de se pincer. Il faut dire que ce que nous avions était plus fort que tout ce que j'ai connu. C'était une passion brûlante qui nous a dévoré et ni toi, ni moi n'avons eut la force de lutter contre. Mais je crois que c'est ce qui nous rendait beau. Nous étions amoureux et nous n'avions besoin de rien d'autre. Vive d'amour et d'eau fraîche. Comme si les choses pouvaient être aussi simples et faciles. Mais on y a cru. On y a cru aussi fort que possible. Nous étions peut être aveuglée mais j’ai appris à notre dépend que seul les fous peuvent être heureux dans ce monde qui tourne beaucoup trop vite.
Mes doigts caressent le bois à l’ endroit où nos initiales s'enlacent. Une éternité semble avoir passé depuis que tu les as gravés. C'est un souvenir qui m’est encore douloureux, teinté de mélancolie mais qui pourtant m'arrache un sourire. Qu'est-ce tu fais maintenant ? Est-ce que tu es heureux ? Est-ce que parfois tu penses encore à moi ? Au moins un peu, je n'espère pas hanter tes pensées comme tu hantes les miennes parce que je sais que si c'était le cas nous serions encore ensemble. C'est drôle, cette tendance que j'ai de toujours remuer le couteau dans la plaie ... Mais c'est plus fort que moi. Me forcer à ne plus penser à toi c'est comme m'empêcher de respirer. J'y arrive. Pendant un temps, puis ça devient douloureux, vital et malgré moi je reprends mon souffle. Tous nos souvenirs ressurgissent et comme l'air qui me brûle les poumons, ton image détruit mon cœur. Je reste forte, je tente, je me raccroche à ce que je peux pour ne pas sombrer. J'ai vendu notre appartement. J'espère que tu ne m'en veux pas, ça devenait trop difficile de vivre là où tu n'es plus. Mais tu sais, j'ai vraiment fait des efforts et des progrès aussi je crois. En tout cas les médecins m'encouragent. Ils disent que je suis sur la bonne voie et qu'il ne manque pas grand chose pour que je sorte la tête de l'eau. J'étais fière quand ils m'ont dit ça, comme un enfant qui montrerait ses talents en dessin, j'attendais sagement les compliments. Ça motive les compliments même si ça ne dure jamais vraiment longtemps. Mais au moins pendant un cours instant je ne me sens plus coupable de te laisser partir et de ne plus penser a toi aussi souvent qu'avant. Le doc m'a dit que je me dirigeais lentement vers une relation sécure, que mon mode d'attachement cessait doucement mais sûrement d'être ambivalent. Pour tout t'avouer j'ai rien compris a son charabia. J'ai juste acquiescé en me disant que c'était bien. Que j'évoluais sans toi sans que ce ne soit grave. Grave. Les médecins m'ont assurés que ça ne l’était pas et qu'au contraire c'était mieux. Je préfère les croire parce que me morfondre et être prostré pendant des mois c'est fatiguant tu sais. Sourire c'est peut être encore difficile mais ça guérie les bobos du cœur il parait, alors j'essaye. Qui sait, peut être que ca marchera.
J'aimerais te dire que je vais bien mais je ne m'en sens pas encore capable. Au bord de mes pieds un défilé anime la rue. Je crois que c'est un défilé de costumes. Les gens rigolent, je peux voir combien les enfants sont émerveillés. Leur regard brille et ils sautillent, excités devant tant de couleurs, de lumières et de fastes. Cette agitation se déroule devant mes yeux, pourtant je m'y sens comme étrangère. Je vois ces gens comme au ralentit, leur rire, leur éclats de voix, je n'entends plus rien mais je le vois. Comme un appel. Je garde mon regard baissé sur eux en me demandant qu'elle sensation la joie procure. Je suis désolée de l'avoir oublié. Ce n'est pas comme si tu n'as jamais été capable de m'en procurer. Bien au contraire. Mais elle est partit en même temps que toi je crois. Tu sais, comme un sevrage. Tu m'en as privée alors j'ai du apprendre à vivre sans. Mais c'est dur, j'ai peur en fait. Peur de retomber dedans et d'en être à nouveau privée. Le manque ... Il n'y a rien de pire à mon sens. La solitude, la tristesse, la peur sont bien plus facile à encaisser que ce manque qui me brise et pèse sur moi comme un fardeau que je suis incapable de porter. Mes mots sont forts, j'ai presque l'impression d'en faire trop, d'exagérer et de noircir un tableau gris ... Mais c'est juste qu'au paroxysme de mes nuits passé sans toi tout m'a semblé décuplé et a laissé une empreinte dont je n'arrive pas à me débarrasser. La fête bat son plein sous mes pieds. La musique me parvient par bribe, c'est presque prenant et je surprends mon pied à battre la mesure. Le verre d'eau que je me suis servie glisse d'une main à l'autre. J'en bois une nouvelle gorgée comme si, peut être, c'était la douceur qui me fallait pour combattre mes maux. Mais ce sentiment de bien être s'estompe toujours trop vite. Mon sac à main pèse sur mon épaule. Je le remonte machinalement en levant mon visage vers l'immeuble qui surplombe le mien. Je crois que son vert délabré va me manquer. Il n'a rien de fabuleux ni de beau mais c'était que ce nous apercevions chaque fois que je me réveillais entre tes bras. Je me rends compte que ce sont les petits détails qui sont les plus douloureux à oublier. Comme le fait que tu glissais toujours tes chaussons sur la droite, que tu faisais tourner tes baguettes entre tes doigts quand tu étais affamé. Ou que ton sourire se tordait chaque fois que tu étais gêné ...
Assaillie par mes souvenirs je ne vois pas l'heure défiler, sûrement trop vite pour moi qui te fais mes adieux a cet instant. Au fond de moi j'aimerais que ce moment dur l'éternité parce que je me sens trop lâche pour tourner la page. J'ai ce creux dans le ventre. Le stress que l'on ressent juste avant d'arracher un pansement. On sait que ca va faire mal alors on appréhende mais il s'avère que ça passe toujours ... Qu'il faut juste s'armer de courage et de patience. Je vais m'armer de courage et de patience alors ... Disons dans 10 minutes. Promis c'est la dernière fois que je repousse l'échéance. Face à moi ce trouve ma plante verte. C'est Greeny. Je sais, c'est bête de lui avoir donné un nom mais les doc ont dit que si je pouvais m'occuper d'une plante verte sans qu'elle ne meurt c'est que j'étais sur la bonne voie. Avant elle il y a eut Fenouille, Maguie et Babou. J'ai eut quelques ratés comme tu peux le remarquer mais si tu voyais Greeny aujourd'hui, comme elle est resplendissante et verte ... Ma plus belle réussite jusqu'ici. Je caresse ses feuilles alors quelle les tend fièrement vers le ciel pendant que je pose un regard tendre sur elle. Je glisse ma main sur le tissu de ma jupe pendant que je m’accoude sur le rebord. C’est étrange : Je vais bientôt être capable de reprendre ma vie en main. Je ne sais pas ce qui m’attend et pour tout dire c'est angoissant. Recommencer à nouveau. Prendre un nouveau départ sans savoir ce que l'avenir me réserve. J'ai peur de ne pas être à la hauteur. Mais je crois qu'au fond de moi une voix me cri que j'en suis capable ... Soudain un bruit me fait vivement tourner la tête vers l'intérieure de l'appartement. Derrière l'appareil photo le sourire de Jun Kwang apparaît, malicieux et taquin. Je lui rends plus timidement en passant une mèche de cheveux derrière mon oreille. C'est le moment. Les 10 minutes sont passées. J'aimerais pouvoir reculer l'échéance encore un peu mais si je le fais je ne serais jamais capable de faire ce que je dois faire : Partir. Je regarde cette main que Jun Kwang me tends avec un mélange de soulagement, celui de ne plus être seule, et d'appréhension, car cette avenir qui pointe le bout de son nez est celui où je devrais tout prouver. Je glisse mes doigts sur les siens en me levant doucement. Je m'agrippe a sa main en m'y tenant fermement. Il n’est pas mieux que toi, tu sais, mais il est bien. Avec lui j'ai l'impression de guérir plus vite comme si le trou dans ma poitrine se comblait. C'est étrange, j'ai eut du mal à l'accepter, le fait que je puisse regarder un homme sans voir ton visage. J'y vais doucement, prudemment, je prends le risque de me blesser un peu plus parce qu'il faudra bien un jour que je décide définitivement de te rendre ta liberté. Je traverse l’appartement avec le sentiment de faire ce qu’il faut … pourtant ça ne rends rien plus facile. Je referme la porte après avoir jeté un dernier regard à la plante et la table que je laisse derrière moi. Si je veux recommencer à zéro il faut que je te laisse complètement et même si c'est dur ces objets représentent un bout de toi dont je dois me séparer. Une page se tourne et même si je suis terrorisée je souris. Je souris parce que je sais qu'aujourd'hui je tourne une page pour mieux ouvrir la prochaine. Je suis restée trop longtemps à me noyer dans les tâches d'encre et trébucher sur les ratures, désormais je suis libre sur une page lisse.
Et tu sais ce qui me rassure dans ce futur ? C'est que malgré tout, au fond de moi, une part sera incapable de t'oublier et que je resterais forte pour que tu sois fier de moi et que, égoïstement, tu continue de m'aimer où que tu sois à veiller sur moi...
Chat Tigré
Spoiler:
18h30, elle attend sur son balcon, le nouveau départ est proche, elle perçoit au loin dans un bruit sourd les mouettes se signaler et rejoindre le large par dizaine, migrer comme elle s'apprêtait aussi à le faire. De son perchoir, elle domine, scrutant la baie, ayant la vague impression d’être l’une de ces femmes de marins qui voit son homme quitter la terre ferme avec l’appréhension qu’il ne reviendra peut-être pas. Pourtant elle n’aime pas la pêche, elle ne tue pas d’animaux c’est contre ses principes, depuis toute petite elle tient une rancœur tenace envers les hameçons d’une mauvaise aventure qui lui crocheta le pouce. Pourtant elle mange du poisson, souvent. Mais surtout elle a froid. Parce qu’elle a beau vivre près d’un littoral on ne peut pas dire qu’ici les printemps soient très chauds. L’humidité ronge les murs et les peintures, le ciel est nuageux parfois percé de quelques rayons trop clairs qui l’aveuglent l’espace de quelques secondes. Elle détourne vivement la tête vers la pendule, quelques mèches cuivrées échappées de son chignon suivant le mouvement et lui chatouillant la nuque. L’aiguille des minutes semble inanimée, elle n’a pas bougé, alors que la pendule ne cesse ses balancements. Un temps suspendu. Elle attrape la nausée, angoissée de ne pas voir la silhouette de son bateau depuis l’horizon. Des pensées négatives tourmentant son esprit ; elle ne manquera pas son voyage, elle l’a trop attendu. Pourtant, il devrait être là…
Son verre d’eau posé sur l’étroite table en bois ornée d’un petit pot de fleurs, elle prend l’objet et verse le liquide sur la plante d’un geste indifférent, pensive. L’attente lui a coupé la soif, et ça ne pourra que faire du bien à la fougère. Oui, elle a froid avec son pull noir à col rond et sa jupe à pois trop large pour son corps frêle, mais elle ne quittera pas son poste tant qu’elle n’aura pas eu un signe de son bateau. Elle a son sac qui l’attend, elle se sent prête à quitter ces quatre murs qui lui servent à la fois de logement et d’atelier de peintre, elle veut quitter ce quartier aux murs délavés et aux rues trop étroites, ce vieux quartier d’une antique ville portuaire. Et dans un soupir, elle finit par se lever vivement d’un coup de reins, emportant à la volée le verre en plastique. Navire en vue. Aventure en marche ! Elle ancre son sac en toile sur son épaule, trop impatiente, ferme avec force la porte fenêtre boisée donnant sur le balcon suspendu plongeant alors sa chambre dans les ténèbres, elle laisse tout en état et fait attention par réflexe à ne pas se prendre les pieds dans le tapis persan gris, beige et carmin, délavé lui aussi comme les murs en bétons des façades de ses voisins. Elle dit adieu à son studio avec un dernier coup d’œil, la voilà partie pour six mois, six longs mois. Le Japon, pays du soleil levant, elle y va par la mer, c’est plus poétique, moins rapide que l’avion, elle a toujours eu du mal avec les objets volants. Elle part vers l’inconnu, elle s’en sent plus forte encore.
Invité
Master Neko
master neko
Master Neko
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Date d'inscription : 08/12/2013
Dim 5 Jan - 7:44
Il y a égalité ^^" , il n'y a pas une personne qui pourrais voter pour départager ?
Master Neko
Invité
Invité
Invité
Jeu 6 Fév - 12:42
Sinon on peut voter deux fois haha ? xD *kidding* <3